Ce sont les pierres, leur forme, leur taille, leur provenance qui m'inspirent la création qui va jaillir d'elles et qui me mènent dans les méandres de la taille directe avec les interrogations permanentes qui émanent de ma confrontation avec ce marbre ou cette serpentine, ou cet onyx. Ces pierres peuvent être très dures mais elles possèdent toujours des failles, des blessures, toutes ces fragilités dont il faut tenir compte.

J'ai commencé ma formation en utilisant des disqueuses, meuleuses et flexibles. Aujourd'hui je travaille aussi avec les outils traditionnels : ciseau, gradine, machette.

J'aime travailler les pierres belles et précieuses, ce sont elles qui m'inspirent. Je travaille quelques fois à Pietrasanta en Italie, à côté des carrières de marbre de Carrare, c'est un émerveillement toujours renouvelé.

Le travail de la pierre par sa difficulté, l'attention à lui porter, l'écoulement du temps pour aboutir à sa réalisation finale, apprend à rester humble sachant également que la pierre est mémoire de vie.

Biblio : « La sculpture sur pierre » de Cami Santamera, éditions Gründ

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